jeudi 29 avril 2010

Une nouvel chronique et un nouvel avis... cool !


sur : http://www.sceneario.com/bd_13862_bush_et_ben.html

Résumé


2001. Oussama Ben Laden et quelques uns de ses fidèles moudjahidin désoeuvrés s’entraînent dans les arides plaines afghanes, se préparant à commettre sur le sol des Etats-Unis un attentat d’une ampleur jamais atteinte.

Ca tombe bien pour le gouvernement américain qui travaille de son côté d’arrache-pied à monter de toutes pièces des raisons de faire fondre ses armées sur l’Afghanistan et l’Irak...
 
Par Sbuoro

Avis de Sceneario.com

(27 Avril 2010)

Bush et Ben, qui donnent leurs noms au titre, apparaissent bien dans cette bande dessinée, mais de très nombreux autres protagonistes interviennent aussi et endossent des rôles finalement plus importants que les leurs. Il faut dire que l’auteur, Azim, s’attache à nous donner avec cette BD une vision humoristique décalée des événements du 11 septembre 2001 et des conséquences qu’ils ont eues sur la politique américaine des jours qui ont suivi vis-à-vis des pays proclamés par les Américains comme étant l’Axe du Mal.

C’est une version donc très peu conventionnelle et très peu politiquement correcte qui vous est proposée, où la vérité est loin de celle, officielle, que le monde a accepté ! Il n’empêche que plusieurs gags sont directement inspirés par des choses qu’on a pu entendre ou lire ici ou là ; choses parfois fantasmées, mais parfois si dérangeantes qu’on n’ose plus trop revenir dessus. Ainsi les prétextes bidon des Etats-Unis pour envoyer leurs armées en Afghanistan et en Irak, comme la détention jamais prouvée d’armes de destruction massive, sont dénoncés, tout comme divers calculs politiques sont pointés du doigt, toujours avec un humour grinçant... Enfin l’idée qu’il puisse y avoir amitié et intérêts financiers entre les familles de Bush et de Ben Laden (dont on sait qu’il a reçu une formation à la CIA), que chacun des deux puisse être tour à tour être un pion sur l’échiquier de l’autre, est réactivée, mine de rien...

Le dessin d’Azim, réalisé sur ordinateur dans un style empruntant à ceux des graffiti, est très caricatural. Il est bon en ce sens que la ressemblance avec les politiques qu’on reconnaît est bien là : en un minimum de traits prennent vie un Donald Rumsfeld, un Saddam Hussein ou un George Bush, voire l’inspecteur Colombo, Sarkozy père et fils, Villepin ou même Marilyn Manson !!! Bref, une sacrée galerie de portraits pour faire rire... Pour nous rappeler aussi s’il le fallait que les politiques sont tous des pourris !

Bush et Ben est une bande dessinée souple, brochée, et de petit format (trop petit peut-être pour qu’on apprécie au mieux tous les détails des non moins de 60 planches de cet ouvrage). Et elle est à découvrir aux éditions Paquet tout comme l’univers de son auteur s’ouvre à vous à cette adresse : http://azim-bd.blogspot.com

mardi 27 avril 2010

Un petit souvenir de 2004...

Un petit souvenir de 2004... signée par les résistants de 39-45, à l'attention des médias et des générations qui devraient prendre le relai de la résistance :


Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et retransmettre l’héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sœurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n’a pas totalement disparu et notre colère contre l’injustice est toujours intacte.
Nous appelons, en conscience, à célébrer l’actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d’accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s’éteigne jamais :
Nous appelons d’abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l’anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à la culture et à l’éducation pour tous, une presse délivrée de l’argent et de la corruption, des lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l’intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n’acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c’est résister. Résister, c’est créer ».


Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin (décédé le 27 octobre 2005), Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. etc...

lundi 26 avril 2010

Azim dédicace BUSH&BEN à St Malo le 12 juin 2010

La date vient d'être fixée. Le Cultura de St Malo m'invite à dédicacer mon album le jeudi 12 juin 2010. Je vais croiser les doigts pour que le succès du 17 soit à nouveau au rendez-vous ;)

A suivre...

DEDICACES HYPER U - 17 AVRIL 2010 - 33 BD VENDUES ET SIGNEES

La semaine dernière, le samedi 17 avril, j'étais en séance dédicaces à l'Hyper U de ma région. Et ce fut un succès ! En effet, 33 BD ont été dédicacées !! Jusqu'à l'épuisement des stocks !!! On a donc convenu avec la librairie de renouveler l'opération au moins trois fois cette année 2010 ! A suivre...
Ce qui est surprenant, c'est que beaucoup de personnes semblent conscientes que BEN LADEN est un pantin animé par les néo-conservateurs et autres capitalistes totalitaires du Nouvel Ordre Mondial. A ma grande surprise, des jeunes de moins de 15 ans étaient sensibles au sujet, mais aussi, des personnes âgées... persuadées pour certaines que BEN LADEN est mort depuis longtemps... voir qu'il n'a jamais existé (en tout cas pas dans le sens où il est présenté). Bref, j'ai été agréablement surpris... les gens sont moins "cons" que ce que l'on voudrait bien nous faire croire ! La propagande ne passe pas partout on dirait !

mardi 13 avril 2010

Chronique dans PLANETEBD ... NOTE : 3 sur 6 (ouf, j'ai la moyenne)

Dans les coulisses du pouvoir américain ; petite souris dans les montagnes afghanes aux cotés d'Al Quaida ou dans les palais de Bagdad : l'Histoire récente revisitée au vitriol par Azim, pour titiller notre réflexion.



L'histoire :
Janvier 2001. Quelque part en Afghanistan… Oussama réveille à grand coups de pieds Mollah Omar (qu’il surnomme affectueusement Mol’Ar). La nuit a été fructueuse et le maitre d’Al Qaida a eu une idée de génie : mettre au programme d’entrainement de ses troupes d’élites la totalité des épisodes de McGyver. Et de l’entrainement, il va y en avoir besoin : le bonhomme prépare ni plus ni moins qu’un acte terrible sur le sol américain. Un attentat dont les yankees ne se remettront jamais. En attendant, à l’autre bout du monde, l’Amérique vivote allégrement… Les gros flics flinguent sans sommation les colorés, même s’ils n’ont rien fait (‘finissent toujours par faire quelque chose d’toutes façons…). Les caméras surveillent à gogo, espérant trouver le truc qui passera en boucle aux prochains JT. Les puissants, quant à eux, s’affairent : animer le pantin Président à la face du monde ne suffit plus. Il leur faut un bon gros ennemi public n°1. Ben Laden sera celui-là. Peu importe qu’il soit un ancien agent de la CIA ou que sa famille siège aux mêmes conseils d’administration que celle des Bush. Après les communistes, les islamistes. Rien de mieux que prétexter les combattre pour mettre la main sur les dernières réserves pétrolifères. Bien sûr, il y a aussi le problème irakien… Mais on va bien trouver une solution.

Ce qu'on en pense sur la planète BD : L’objet du débat prend ses racines dans les événements du 11 septembre ou les raisons de l’intervention américaine sur le sol irakien. S’il est convaincu que la version qu’il présente est loin d’être crédible, il croit encore moins aux thèses officielles tendant à présenter simplissimement bons et méchants. Bref du lourdement sérieux et universellement connu car fortement (bien ?) relayé par les médias. Du costaud et du soi-disant bien établi, qu’Azim s’amuse à malaxer avec corrosivité pour bousculer l’évidence et pousser à la réflexion. On suit donc avec intérêt les coulisses du pouvoir mondial, les magouilles à grande échelle, le jeu des stratèges décidant pour nous ce qui est bien, mais surtout ce qui risque de leur rapporter gros : les Bush père et fils, Ben Laden, Powel, Cheney, CIA, FBI, Patriot Act et même notre bon Nicolas… en parfaite harmonie pour nous faire avaler du gros grain. Tout ça est évidemment excessivement caricatural, mais ça a le mérite de titiller un chouya. Du coté de la manière de faire, si le message est on ne peut plus clair, on pourra regretter que le vitriol ne s’accompagne pas d’un humour plus claquant : on sourit bien plus souvent qu’on ne rit réellement. De la même manière, la boulimie d’Azim à vouloir tout présenter, tout montrer, via un découpage « coq à l’âne » rend l’ensemble confus. Pour sa première BD, ce compositeur de rap use d’un dessin fortement emprunt de « culture urbaine », faisant penser aux graphs qui colorent parfois avec bonheur la grisaille des cités. Avec le même engagement qu’il met dans sa musique, Azim nous sert pour cette première un album à message, finalement plus politique qu’humoristiquement décapant. 


Note : 3/6 dans http://www.planetebd.com/BD/bande-dessinee-bush-ben-9934.html par Jean-Bernard Vanier

Az était à Paris au côté de ReOpen911.info le 9 avril 2010

Une petite photo avec Dylan et Korey suite au débat et à la présentation de leur nouveau documentaire sur le 11 septembre 2001, à Paris. Mr Avery et Rowe sont les réalisateurs du film LOOSE CHANGE. Ils ont emporté avec eux la BD BUSH&BEN... pourvu que les "forces de l'ordre" ne fouillent pas leurs bagages au retour ;)

merci à Sha Gua Dan pour la photo

jeudi 1 avril 2010

CHRONIQUE ET INTERVIEW D'AZIM PAR CLEMENT CHEVALIER

A l’occasion de la parution de sa bande dessinée, en grande partie est consacrée au évènements du 11 septembre, l’auteur, Azim, à accepté de répondre à mes questions.




Introduction...
Afghanistan, janvier 2001, Ben Laden et son équipe de bras cassés préparent une attaque spectaculaire sur le sol américain grâce aux enseignements du Mollah Mac Gyver. Pendant ce temps, aux Etats-Unis, les business en tout genre font tourner la planète. Du côté de la Maison Blanche, on est en effervescence car un pharamineux projet est sur le point d'être finalisé.


Chronique...
A travers les aventures romancées et bouffonnes de Georges Bush Jr. et d'Oussama Ben Laden, l'auteur, Azim, nouveau venu dans le monde de la BD mais par ailleurs rappeur-compositeur auteur de 3 albums de hip-hop, nous invite à faire un retour dans le temps de dix ans, histoire de revisiter avec impertinence les événements qui ont secoué la planète ces dernières années.


L’originalité du propos, c’est que ce retour en arrière se fait du côté des coulisses, là où des politiciens sans scrupules et plus bêtes et méchants les uns que les autres passent leur temps à essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, autrement dit à nous manipuler. Ainsi nous retrouverons Colin Powel avec son fameux numéro de l'éprouvette jaune à l'ONU. Il y a aussi Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire à la défense et ses révélations sur les bases terroristes afghanes dignes d'un film de SF. Et puis bien sûr Dick Cheney, le grand tireur de ficèle, dont l'obsession est de faire passer le tristement célèbre Patriot Act et d'enrichir ses petits copains les financiers. Vous l'aurez compris, toute ressemblance avec l'histoire telle qu'elle s'est réellement passée n'est pas forcement indépendante de la volonté de l'auteur. 


Au fil des pages, celui-ci s'amuse à nous faire tordre de rire mais aussi à distiller ses points de vues ou ses intuitions sur les mauvaises habitudes de nos amis les maitres du monde. Et il y en a pour tous les gouts : de Sarkozy à Villepin, de Cheney à Saddam, tout le monde en prend copieusement pour son grade.


Mais avant tout ce sont nos idées reçues, et surtout les vérités officielles qui prennent un sacré coup (de crayon) à travers les blagues pas si innocentes que cela de Azim. Vous ne me croyez pas, et bien répondez à cette simple question : Combien de tours se sont effondrées le 11 septembre 2001 ? 


Si vous répondez trois (la bonne réponse) lisez cette Bd car vous allez sacrement vous marrer.


Si vous répondez deux (ouille, mauvaise réponse). Un conseil : lisez cette Bd, vous avez huit ans d’histoire à rattraper.


Questions à Azim...
Azim, quel est le thème principal de votre bande dessinée?
Ma première bande dessinée illustre de manière caricaturale un certain point de vue sur le monde. Notamment en matière de géopolitique. En résumé, on peut dire qu'elle traite du projet en évolution du Nouvel ordre Mondial et des incidences dans le reste du monde. Bien entendu, le 11 septembre 2001 est abordé...


Vous vous êtes fait connaitre en tant que rappeur et compositeur, pourquoi avoir choisi la bande dessinée pour vous exprimer sur ce thème? Le dessin est apparu dans ma vie bien avant le rap et la musique en générale. J'ai aussi tâté un peu le « graph » comme pas mal de gens de ma génération qui ont été sensible à cette culture « urbaine ». Le dessin et la musique ont été longtemps complémentaires. J'ai sorti en indépendant trois albums hip-hop avec un certain succès d'estime et de reconnaissance dans ce qu'on appelle le milieu « underground ». Mais je me suis toujours promis de réaliser un album BD... Cela a été fastidieux mais les albums audio -j'en suis persuadé- ont permis à cette BD d'exister. J'ai le même engagement dans mes raps que dans cette BD. Ce qui fait dire à certain que cette BD est très « hip-hop ». Et ce n'est pas pour me déplaire...


Quand et comment avez vous commencé à vous poser des questions sur la version officielle du 11 septembre? J'étais dans une grande surface devant des dizaines de postes TV allumés sur l'évènement le jour du 11 septembre 2001. Le choc à été fort mais j'ai le sentiment d'avoir toujours douté. Le temps passé me fait peut-être dire cela... Quoi qu'il en soit, passé les premiers instants, l'annonce d'un attentats terroriste organisé par quelqu'un que les médias nous présente presque comme un éleveur de chèvre caché dans des montagnes afghanes m'a semblé incohérent. Les niveaux d'alertes au rouge incessants, l'application du Patriot Act, les armes de destructions massives introuvables, l'Anthrax sensé être une attaque terroriste et qui s'avère finalement provenir d'un laboratoire américain, les liens inexistants entre Saddam Hussein et Ben Laden et le reste m'ont convaincu que la vérité était ailleurs. Les livres d'Eric Laurent sur les BUSH et « la face cachée du 11 septembre » (2004) ont définitivement validés mes doutes. Ensuite, les liens internet, les lectures du Réseau Voltaire et de ReOpen911.info ont continué de me cultiver sur le sujet.


Que pensez vous de ce qui est arrive aux célébrités ou même aux journalistes qui réfutent la version officielle? N'est-il pas risqué pour vous d'aborder ce sujet? Il ne s'agit pas d'une méthode nouvelle. Il suffit de relire l'Histoire. La chape de plomb qui entoure le sujet est hermétique grâce à l'auto-censure des journalistes et des rédactions des médias ; dont les salaires proviennent des marchands d'armes et des financiers (je caricature à peine). Mais quand un artiste ou un journaliste indépendant aborde le sujet, on le lui fait payer. On fait un exemple... On le sacrifie. La plupart des artistes dans notre société n'existent que grâce aux médias et à ce qu'ils veulent bien raconter d'eux. Les médias quant à eux ne subsistent que grâce aux publicités. Si un annonceur proche du pouvoir ne souhaite pas voir aborder un sujet, il menace de retirer ses publicités si par malheur le média décidait de s'en faire l'écho. « Asphyxie assurée », comme dit l'un des personnages de ma BD. Pour rappel ou pour information, la France à dégringolée à la 43ème place en matière de « Liberté de la Presse » en 2009. Pour ce qui me concerne, la reconnaissance des médias et les critiques des philosophes milliardaires qui rependent leurs expertises et qui s'auto-congratulent dans les médias du néo-libéralisme ne m'intéressent pas. Cependant, je dois être honnête, je recherche la reconnaissance du public. Sinon, je ne mettrai pas mes productions dans le circuit. Et puis, la rencontre et le débat avec les citoyens me plaît... y compris sur un média gouvernemental. Mais il est peu probable qu'ils en aient le courage et la volonté. Il suffit de voir le débat annulé par Guillaume Durand et qui devait accueillir parmi les sceptiques, Niels Harrit et Eric Laurent. Bref, mis à part Frédérique Tadéi, les journalistes du CAC40 sont des « passes-plats » à qui les actionnaires -avec l'argent qu'ils volent au Travail- paient la cocaïne.


N'est-il pas déstabilisant de remettre en question quelque chose de communément admis ? Quel conseils pourriez vous donner a ceux qui se posent des questions sur le 11 septembre ? C'est certainement déstabilisant. Je me souviens des premières informations « énormes » qui remettaient en cause la version officielle de manière incontestable. C'est un choc. Le cœur s'emballe et une sorte d'excitation teintée de peur vous envahit. Avec le temps, les choses se tassent et c'est sur ça que comptent les manipulateurs de cet événement. Regardez l'assassinat de Kennedy, la Baie des cochons, Pearl Harbourg, Allende au Chili, l'incendie du Reichstag etc... Aujourd'hui qui s'en souvient ? Qui s'intéresse à cela dans la population ? Ces mensonges d'Etat, ces complots et ces machinations avérées ont servis les puissants dans leurs desseins. Mais aujourd'hui tout le monde s'en moque. On se dit : « tout ça n'existe plus ! On est informé maintenant et nous vivons dans des démocraties. On s'occupe bien de nous. On nous protège... ». Et c'est là que le danger se cache...En tout cas, pour les néophytes du sujet, on voit bien que les réactions sont brutales quand on expose notamment l'existence et l'effondrement -à la quasi vitesse de la chute libre- de la tour n°7. Comment un événement majeur et de cet ordre, présenté au Monde pendant des heures, des jours, des mois et des années même, peut-il être aussi méconnu par les citoyens? Quand on fait un sondage, 85% des gens ne savent pas qu'une troisième tour s'est effondrée à Manhattan, le 11 septembre 2001. Et ce, sans qu'aucun avion ne l'ait percutée... Alors, c'est vrai, c'est brutal. Et si on ne regarde pas, on ne voit rien... mais on prend le risque de laisser ceux qui savent, ou qui sont à l'origine, nous conduire vers de sombres heures. Alors, pour ceux qui souhaitent aborder le sujet doucement, je leur conseille vivement la lecture de ma BD ;)


Que pensez vous de ce qu'on appel la théorie du complot? Faut-il tout remettre en question? Ce qui est drôle dans cette appellation « théorie du complot » c'est qu'elle est utilisée pour discréditer ceux qui pensent que la version officielle est troublante voir qu'elle nécessiterait la réouverture d'une enquête indépendante. En effet, nous, « les méchants conspirationnistes », aurions élaborés une « théorie du complot ». Mais il ne faut pas oublier que la version officielle du gouvernement BUSH est une théorie du complot. En effet, selon la version officielle, un complot islamique, organisé par un certain Ben Laden en lien avec des cellules dormantes en Europe et sur le sol américain, aurait attaqué le symbole économique et stratégique américain. Aucune preuve tangible dans l'instant ne prouve qu'il ne s'agisse pas là d'une théorie. Pour ce qui est de tout remettre en question, pourquoi pas... à partir du moment ou dans un premier temps, on le fait pour soi. On peut par exemple avoir des indices ou des intuitions mais il faut impérativement les confronter à des lectures diverses. Après un recoupement minutieux, on peux débattre du sujet avec d'autres puis, si cela prend de l'ampleur, tenter d'alerter les médias. Alors, si les médias font silences et si les bloggeurs du néolibéralisme vous insultent à longueur de forums sans débattre et sans répondre à vos arguments, c'est que probablement vous êtes tombé sur du lourd ;)


Dans votre BD on croise à un moment, le clone du Christ, que vous présentez comme le premier altermondialiste, c'est plutôt surprenant non? C'est une intuition mais... Dans l'Histoire, de nombreux hommes se sont soulevés pour plus de justice, plus d'équité et avec l'espoir de créer un « Monde meilleur ». Jésus était probablement l'un de ceux-là. Probablement aussi l'un des meilleurs à l'époque. Capable de se sacrifier pour des lendemains qui chantent. Je ne crois pas dans les religions écrient par les hommes. Alors pour moi, Jésus n'était qu'un homme. Cependant, il à montré par son courage, ses convictions et son pouvoir de convaincre que l'on peut « changer le Monde » et que l'on peut se dresser face à l'oppresseur. Après sa mort, les instances politiques et religieuses ont du constater que le mal -selon eux- était fait et qu'il fallait canaliser cette énergie sous peine de voir les Hommes défendre leurs droits sans cesse. Les puissants ont eu peur. Alors les interprétations ont permis de maîtriser et de conduire les fidèles. Un mensonge est né sur la base d'une vérité probablement. Bref, je me trompe peut-être, mais je retrouve dans certaines luttes face au néo-libéralisme le combat d'un Jésus. Cet avis me vaudra surement les foudre de nombreux croyants mais je ne me sens pas irrespectueux. J'utilise juste le droit de m'exprimer tant que le Nouvel Ordre Mondial l'autorise encore un peu.


On n'entend moins parler de l'altermondialisme justement. Pensez vous qu'il existe une alternative crédible au système que vous dénoncez? Peut-être que les raisons évoquées plus haut sur la liberté de la presse y sont pour quelque chose. Quoiqu'il en soit, l'altermondialisme est une idée nouvelle dans notre monde « moderne ». Son « succès » est planétaire, et c'est probablement la première fois dans toute l'histoire de l'humanité. C'est vrai, dans l'instant, cette idée fuse dans tous les sens et ne semble pas trouver le canal qui permettrait une certaine unité. Sans cette cohésion, son pouvoir sera quasi nul. Mais l'idée qu'un autre monde est possible semble (re)faire son chemin. En tant qu'artiste, j'ai plutôt tendance à me poster en observateur même si l'espoir suscité par ce « nouveau » mouvement ne me laisse pas insensible. Une chose est certaine, le capitalisme sauvage risque de faire long feu. Il faudra bien lui trouver une alternative. Alors si certains commencent à réfléchir au sujet -même si c'est décousu dans l'instant- c'est bien. A suivre...


On rie beaucoup en lisant votre BD, mais beaucoup de situations que vous décrivez sont révoltantes. N'est-il pas risqué de mélanger humour et politique? Merci. Si on rit c'est qu'une partie du travail est concluant. Pour ce qui est des situations révoltantes, j'ai conscience que certaines blagues peuvent paraître déplacée ou mal venues pour certaines âmes sensibles. Mais je reste attaché à la Liberté d'expression. Et puis j'ai souvent remarqué que les prêcheurs de bonne conduite et les moralisateurs sur le sujet de l'humour ne sont souvent pas très actifs pour combattre les interventions illégitimes qui font des victimes. On les entends peu lorsqu'Israël bombarde des écoles et des hôpitaux. On ne les entends pas sur les Afghans que l'on expulse de France alors qu'on bombarde leurs village, là-bas etc... En faisant de l'humour je n'ai pas l'impression de faire du mal. Je dédramatise simplement ou je choque pour provoquer une réaction qui entraînera probablement une réflexion. Et puis, lorsque je réalise des albums audio très « durs » sur la situation mondiale on me reproche mon manque de détachement et de n'être pas très « drôle » quand je rappe. Alors à chaque support son concept...


Que pensez vous de l'attitude de la France dans cette affaire à l'époque, et qu'est-ce qu'elle vous inspire aujourd'hui? Avant l'élection du nouveau Président Français, la France avait encore un certain attachement à ce que pouvait représenter le Gaulisme et pouvait résister aux sirènes du néo-libéralisme sioniste grâce à quelques hommes encore en poste à cette époque. Aujourd'hui, nous avons réintégré l'Otan et il est fort probable que nous serions intervenu aux côté de l'armée américaine pour agresser l'Irak si Sarkozy avait été le Président alors. Pour ma part, le discours de Dominique Galouzeau de Villepin à l'ONU m'a beaucoup plus. Cet acte de résistance à été important. Aujourd'hui, peu de gens ont conscience de ce qui arrive à la France avec l'arrivée des amis de Sarkozy aux postes de contrôle de notre pays. Nous en paierons le prix mais beaucoup risquent de se réveiller trop tard et cela sera brutal.


Un dernier mot? Merci pour ces questions. Merci aussi à mon Editeur. Il faut du courage et aimer la liberté d'expression... Une vertu rare en 2010. Merci aussi au Réseau Voltaire, à Demi-lune et à Reopen911.info


"Bush& Ben, copains comme cochons", aux éditions Paquet. A partir du 31 mars dans toutes les librairie...


Chronique et interview réalisée par Clément Chevalier